DIMN 8 JUILL / à LIEUES
14h : Rdv à Lieues !
14h30 tartuffe
. guillaume bailliart .théâtre .1h15'
(d'après
tartuffe de Molière)
Il s'agira de jouer seul cette pièce de théâtre
de notre folklore à partir de la version montée par l'équipe du Théâtre
Permanent de Gwénaël Morin. Le souvenir de cette mise en scène sera mon repère,
l'équivalent d'une tradition. Et son exécution deviendra une sorte de
"kata". Lentement, à force de micro-décisions prises dans l'exercice
du jeu, le sens sera déplacé. Par la pratique donc, et par la pensée qu'elle déclenche. Ce processus de fabrication est extrêmement rudimentaire.
Dans Tartuffe de Molière, il est un jeu dans la langue: l'alexandrin, contraignant, agit comme un corset qui presse la pensée qui elle-même pousse la métrique pour essayer de vivre dans cette espèce de dictature formelle du vers. Ce conflit interne à la langue me semble être une réserve d'énergie énorme, surtout pour une version jouée en solitaire. Seul, on perd les rapports d'un acteur à un autre, mais on gagne en précision rythmique; portées par un seul corps, les ruptures, les montées en pression, éclairent le sens parce qu'on est dans l'énergie de l'écriture qui est une énergie globale, démesurée, déclamatoire et forcément pas psychologique.
Considérant "Tartuffe" comme un long poème à plusieurs têtes, je souhaite fuir le numéro d'acteur, et que la transe l'emporte.
Dans Tartuffe de Molière, il est un jeu dans la langue: l'alexandrin, contraignant, agit comme un corset qui presse la pensée qui elle-même pousse la métrique pour essayer de vivre dans cette espèce de dictature formelle du vers. Ce conflit interne à la langue me semble être une réserve d'énergie énorme, surtout pour une version jouée en solitaire. Seul, on perd les rapports d'un acteur à un autre, mais on gagne en précision rythmique; portées par un seul corps, les ruptures, les montées en pression, éclairent le sens parce qu'on est dans l'énergie de l'écriture qui est une énergie globale, démesurée, déclamatoire et forcément pas psychologique.
Considérant "Tartuffe" comme un long poème à plusieurs têtes, je souhaite fuir le numéro d'acteur, et que la transe l'emporte.
auto.production
.
guillaume bailliart
16h pouk II . riikka kosola et marie papon / théâtre pouK .installation-présence
.30’
Comme POUK vit une vie éphémère et changeante,
passant d’une image à une autre ; parfois en capturant des instants.
Se sont interposés vidéo-photographiques et
objets.
Et PouK pourrait devenir une vision !?`
production . Association Mâ / Théâtre Pouk
16h30 en fumette ou la force plastique des nuages . lénaïg le touze .performance .30’
« Ce projet a commencé par le dessin,
quand je me suis intéressée aux nuages, à leurs formes et leur état d’impermanence.
Cette pratique m’a amenée à me demander : comment faire nuage ?
Je conservais trois cartes Michelin du
continent africain.
Elles étaient destinées à traverser l’Afrique d’ouest
en est par les routes.
Ce voyage ne s’est pas réalisé. J’ai alors
choisi cet objet comme point de départ d’une pratique cartographique en 3
dimensions. »
auto.production . lenaïg le touze
accueil en résidence. Cap 15 / ramdam
auto.production . lenaïg le touze
accueil en résidence. Cap 15 / ramdam
au milieu pause - suite en apéro partagé
17h30 détours
et face à face . avec sabine collarday .temps de rencontre .1h30’
en cie des artistes et autres protagonistes de PARTIES COMMUNES
en cie des artistes et autres protagonistes de PARTIES COMMUNES
« Pendant ces trois jours, mais aussi
avant ou plus tard, on aura vu ou on verra !
Mais aura-t-on vu ou verra-t-on de la re-présentation ou de la présentation ?
Question non pas nouvelle, mais toujours active.
Ici, nous prendrons le temps d’un forum-discussion, à partir des modes de travail,
des propositions comme des réflexions des artistes présents,
non pas pour clore une fois pour toute cet écart,
mais plutôt pour cerner davantage le tissage ou le maillage qui se met en jeu
dans l’acte de mettre au présent un sens (perceptif et/ou davantage signifiant)
advenu en amont et/ou surgissant dans le temps de la convocation publique.
Une façon de s’interroger ensemble comment le rapport au Présent
nous remplit davantage d’un souffle vigoureux et joyeux,
parce que sans cesse composé d’un passé (ré-activé) comme d’un à-venir (enclenché). »
Mais aura-t-on vu ou verra-t-on de la re-présentation ou de la présentation ?
Question non pas nouvelle, mais toujours active.
Ici, nous prendrons le temps d’un forum-discussion, à partir des modes de travail,
des propositions comme des réflexions des artistes présents,
non pas pour clore une fois pour toute cet écart,
mais plutôt pour cerner davantage le tissage ou le maillage qui se met en jeu
dans l’acte de mettre au présent un sens (perceptif et/ou davantage signifiant)
advenu en amont et/ou surgissant dans le temps de la convocation publique.
Une façon de s’interroger ensemble comment le rapport au Présent
nous remplit davantage d’un souffle vigoureux et joyeux,
parce que sans cesse composé d’un passé (ré-activé) comme d’un à-venir (enclenché). »